Guy Berlin

L’antibiorésistance et les huiles essentielles


La découverte des antibiotiques, d'origine naturelle dans un premier temps et produites chimiquement en quantités par les industriels ensuite, a révolutionné les soins des maladies infectieuses d'origine bactérienne, à la fois par leur efficacité mais aussi par leur capacité à les produire en masse pour la population humaine. Ces atouts se sont néanmoins accompagnés d'un certain nombre d'effets secondaires, mais aussi, et c'est le thème de cet article, par le développement au cours du temps d’une certaine résistance des bactéries à ces antibiotiques, ce qui mets gravement en danger les populations. La recherche d’autres solutions est sérieusement à l’étude dans le monde entier, mais c’est la question de l’utilisation des huiles essentielles en tant qu’alternative qui est examinée ici.

 

1) Un peu d’histoire

(historique adapté à partir d’articles du Vidal)

Dans les temps anciens, des pâtes moisies destinées à soigner les plaies infectées étaient connues en Chine et en Grèce. Au XIXe siècle, plusieurs scientifiques (Pasteur, Joubert, Vuillemin) avaient déjà remarqué que certains micro-organismes étaient capables d’en inhiber d’autres ou de combattre certaines maladies. Mais c’est à partir des années 1900, en même temps que le développement de la vaccination, que les scientifiques s’attaquent au problème majeur des maladies infectieuses ; à cette époque, la syphilis, la tuberculose et la typhoïde font des ravages, sans que l’on dispose de traitements efficaces. La microbiologie, la médecine et la chimie organique font d’immenses progrès, ce qui permet d’enchaîner les découvertes scientifiques.

 

Au début des années 1930 le biologiste français René Dubos découvre une première substance produite par des bactéries vivant dans le sol, et capable d’inhiber le pneumocoque (une bactérie responsable d’infections respiratoires).

 

En 1927, Alexander Fleming découvre par hasard, et par accident, qu’une colonie de champignons (Penicillium notatum) s’est développée par hasard dans une culture de staphylocoques dont elle a bloqué la croissance. Il étudie ensuite ses effets et remarque qu’il agit non seulement contre les staphylocoques mais aussi sur bien d’autres bactéries responsables de la scarlatine, de la diphtérie, de pneumonies ou de méningites. Cependant, il ne parvient pas à extraire la substance responsable de cet effet.

 

En 1940 Howard Florey et Ernst Boris Chain, qui ont saisi l’intérêt de la découverte de Fleming, réussissent à isoler la substance responsable, la pénicilline.

En 1941, les laboratoires Pfizer parviennent à produire la pénicilline en grande quantité, devenant alors un médicament essentiel en période de guerre, pour soigner les milliers de soldats blessés.

Le premier vrai antibiotique (du grec anti : contre, et biôtikos : qui concerne la vie ) naturel est né, obtenu à partir de la levure du genre Penicillium..

En résumé, les antibiotiques sont des substances chimiques, naturelles ou synthétiques, qui détruisent ou bloquent la croissance des bactéries.

Sur le plan chimique ou synthétique, dès les années 1920, Ehrlich s’était intéressé aux propriétés anti-infectieuses de certains colorants. Cette piste avait été suivie par Gerhard Domagk, en Allemagne, qui démontrait en 1935 l’efficacité antibactérienne du Prontosil, le premier sulfamide, une famille de substances ayant des propriétés antibiotiques.

 

2) Comment fonctionne un antibiotique

Le principe d'action des antibiotiques consiste à bloquer sélectivement une étape d'un mécanisme essentiel à la survie ou à la multiplication des micro-organismes. Plusieurs mécanismes existent et dépendent souvent de la bactérie visée : inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne, action sur la membrane des cellules, inhibition de la synthèse des acides nucléiques, inhibition de la synthèse protéique, etc…

Les modes d’action des antibiotiques © Inserm/Koulikoff, Frédérique

Cette interaction entre l'antibiotique et sa cible est très sélective, spécifique des bactéries et ces composés ne sont en général actifs ni sur les champignons ni sur les virus.

 

3) Bienfaits et inconvénients des antibiotiques

La découverte des antibiotiques a permis de sauver des millions de vies humaines, et en tout premier lieu les soldats blessés lors de la seconde guerre mondiale. Ils ont permis de soigner de très nombreuses maladies infectieuses provoquées par des bactéries, et ont fait gagner de nombreuses années de vie à l’humanité. Les antibiotiques ont été un apport essentiel dans la médecine moderne.

 

En revanche, les effets indésirables recensés (mais, heureusement, pas systématiques) sont également nombreux, en fonction du type d’antibiotique, des posologies administrées, etc : asthme, allergies, chocs anaphylactiques, insuffisances respiratoires, manifestations rénales, neurologiques (hypertension intra-crânienne, insomnies, vertiges), manifestations hépatiques, nausées, vomissements,…

 

4) Impact des antibiotiques sur notre microbiote intestinal

De plus, les antibiotiques ont une répercussion néfaste sur le microbiote intestinal (anciennement « flore intestinale »).

Le microbiote intestinal est constituée d'un ensemble de micro-organismes (bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes) naturellement présents dans les organes composants le tube digestif. Il constitue un réservoir d’activités enzymatiques essentiel pour la digestion et la physiologie humaines. À ce titre, il influe sur la santé. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans de prochains articles.

 

La prise d'antibiotiques à large spectre ou l’association de plusieurs antibiotiques déséquilibre le microbiote intestinal par la destruction des bactéries bénéfiques. C'est ce qu'on appelle une dysbiose (déséquilibre du microbiote). Elle peut peut entrainer, entre autres, des troubles du transit (ballonements, constipations, diarrhées), mais également être la source de maladies nettement plus impactantes : hyper permabilité intestinale (HPI), maladies inflammatoitres chroniques de l'intestin (MICI), obésité, déséquilibres immunitaires, maladies cardiovasculaires, ...

 

Selon la Fondation pour la Recherche Médicale, en général, les microbiotes se reconstituent après l’arrêt du traitement. Mais deux risques peuvent subsister : d’une part que la personne conserve dans ses microbiotes des bactéries résistantes qui auront été sélectionnées par les antibiotiques, on parle alors de "colonisation", et d’autre part que ces bactéries transmettent leurs gènes de résistance à d’autres bactéries qui, elles, pourront être à l’origine d’une maladie.

 

5) Comment est apparue la résistance aux antibiotiques

Dès 1945, Flemming alertait sur les risques d’une utilisation abusive de la pénicilline qui « aboutirait à ce que, au lieu d’éliminer l’infection, on apprenne aux microbes à résister à la pénicilline et à ce que ces microbes soient transmis d’un individu à l’autre, jusqu’à ce qu’ils en atteignent un chez qui ils provoqueraient une pneumonie ou une septicémie que la pénicilline ne pourrait guérir ».

 

Cette sentence prémonitoire s'est effectivement réalisée 40 ans plus tatd. C’est exactement le mécanisme que l’on observe depuis les années 1980-1990 et qui prend une toute autre ampleur aujourd’hui : lorsqu'une population de bactéries est soumise à l'action d'un antibiotique dans son milieu, elle subit une pression de sélection, qui favorise les cellules qui sont les plus capables de résister à l'effet de ces molécules.

Petit à petit, l'émergence de modifications génétiques permettant un niveau de résistance plus élevé se trouve ainsi sélectionnée.

 

La très grande efficacité des antibiotiques dans le cadre d'infections bactériennes ont dès le départ entrainé leur surconsommation par les êtres humains, comme par les animaux (souvent à titre préventif dans leur cas), déclenchant par là-même un cercle vicieux de surconsommation (bien décrit dans le schéma de l’INSERM ci-après), aboutissant à une résistance des bactéries aux antibiotiques, que l’on nomme antibiorésistance.

 

Des bactéries peuvent être résistantes à un ou à plusieurs antibiotiques on parle alors de bactéries multirésistantes ou BMR.

Comment les bactéries résistantes se propagent © Inserm/Koulikoff, Frédérique

 

Cette antibiorésistance est d’abord apparue à l’hôpital sur des bactéries particulièrement pathogènes telles que (non exhaustif) :

  • le Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), responsable d’infections diverses, pulmonaires et osseuses, ainsi que de septicémies.
  • l’Escherichia coli, hôte indispensable de l'intestin, pouvant devenir pathogène dans certaines conditions par sa prolifération, entrainant des infections respiratoires et urinaires (en particulier chez la femme)
  • Klebsiella pneumoniae, reconnue comme responsable d’infections nosocomiales d’ordre urinaire, intra-abdominal, de septicémies, de pneumonies, et d’infections de sites opératoires
  • Pseudomonas aeruginosa, responsable de nombreuses infections nosocomiales.
  • etc...

 

Mais la résistance aux antibiotiques ne s’arrête pas à la porte de l’hôpital, et chacun de nous peut en être victime, en fonction de notre alimentation (bio ou pas), de notre consommation d’antibiotiques (régulière ou pas), etc…

La solidité de notre système immunitaire entre également en jeu, ce qui expose les personnes âgées et vulnérables à des infections aggravées.

 

En Europe, le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) évalue à 33 000 le nombre de décès résultants d’infections à bactérie résistante aux antibiotiques. Une surmortalité équivalente est observée aux Etats Unis par le CDC d'Atlanta. Les données manquent pour les pays à bas revenu, mais l’augmentation de la résistance dans ces pays, associée au manque d'accès à des antibiotiques sûrs - lorsqu'ils sont nécessaires - sont probablement responsables de très nombreux décès. L’augmentation de la résistance pourrait être responsable d’une augmentation dramatique de ces chiffres comme cela a été modélisé dans le rapport de Lord J. O'Neil sur l’impact de la résistance aux antibiotiques d’ici 2050.

 

6) Comment lutter contre la résistance aux antibiotiques

Selon l’Institut Pasteur, Il est nécessaire d’éviter l’usage abusif ou excessif des antibiotiques, qui accélère le phénomène de résistance, action qui doit mobiliser chacun individuellement et dont se saisissent les pouvoirs publics, les professionnels de santé, le secteur des soins de santé.

L'Institut souligne que l’effet négatif, à long terme, de la consommation d’antibiotiques lorsqu’ils ne sont pas nécessaires, est à la fois individuel et collectif. Ce contrôle des antibiotiques ne se limite pas à la médecine humaine mais aussi au secteur animal et en particulier à l’élevage. D’après l’OMS, la moitié des antibiotiques sont, dans le monde, destinés aux animaux. Dans de nombreux pays, des antibiotiques en dose faible sont toujours donnés aux animaux d’élevage pour accélérer leur croissance et leur prise de poids. Cette pratique, interdite dans l’Union Européenne, contribue à la sélection de bactéries résistantes aux antibiotiques qui peuvent ensuite être transmises à l’homme. 

 

Aisi que déjà indiqué, les antibiotiques n’ont aucun effet direct sur les virus et les champignons. Il est donc inutile, et donc également contreproductif d’après ce qui vient d’être relaté, d’en consommer dans ces cas de figure.

 

Par ailleurs, l’hygiène est toujours un moyen d’éviter les infections, et donc les traitements antibiotiques a posteriori. Les phénomènes de résistance surviennent dans tous les pays du monde mais sont surtout observés dans les pays où les niveaux d’hygiène sont faibles.

 

7) Comment les huiles essentielles combattent l’antibiorésistance ?

Il peut être intéressant de rappeler ce que Pierre Franchomme, chercheur aromatalogue de renom, décrivait dans son livre « L’Aromathérapie exactement », livre coécrit avec le Dr Daniel Pénoël en 1990, et toujours réédité. Ci-après un extrait du chapître « Comparaison en sept points entre les antibiotiques et les huiles essentielles » :

 

"Point 2

  • Chimiquement, les antibiotiques sont constitués d'une molécule unique, à présent produite en masse par l'industrie pharmaceutique.
  • Les essences sont, elles, produites par le monde végétal, et sont (pour la plupart) constituées de multiples molécules leur conférant des propriétés variées.

 

Point 3

  • A l'origine, les antibiotiques sont également issus d'êtres vivants, mais principalement de moisissures hétérotrophes, tirant leur énergie de la dégradation de substances organiques.
  • Les essences, elles, sont issues du métabolisme de plantes supérieures, chlorophylliennes, donc autotrophes, convertissant le rayonnement électromagnétique et les photons en liaisons riches en énergie grâce à des réactions enzymatiques spécifiques.

 

Point 4

  • Dans la mesure où l'antibiotique est constitué d'une seule molécule, il est aisé pour une bactérie de synthétiser une enzyme, ou une autre molécule, le rendant inactif. Dans certains cas, le processus se développe à tel point que certaines bactéries deviennent capables de se nourrir de cette substance sensée les détruire.
  • Cela ne se produit jamais avec les traitements aromatiques ; et même si des résistances se manifestent, le plus souvent elles diminuent avec l'amélioration du terrain, et n'apparaissent pas chez d'autres patients.

 

Point 5

  • La molécule synthétique permet seulement une action bactériostatique ou bactéricide.
  • L'huile essentielle va au-delà, et, outre la déstructuration de l'enveloppe bactérienne et l'attaque des organites cytoplasmiques, elle agit parallèlement sur l'organisme en son entier.

Tout d'abord, l'action biophysique (modification des coordonnées bioélectroniques) des principes aromatiques tend à rendre le milieu impropre au développement bactérien.

D'autre part, la stimulation de l'unité psycho-neuro-endocrino-immunitaire apportée par les molécules aromatiques naturelles est un apport fondamental de constatation quotidienne.

 

Point 6

  • Le problème des effets iatrogènes (ensemble des effets indésirables) des antibiotiques est de première importance dans le monde moderne.

Outre l'apparition de phénomènes d'antibiorésistances, et la création de souches bactériennes mutantes redoutables (ainsi le banal staphylocoque se transformant en germe quasiment invincible à l'hôpital), certaines molécules antibiotiques présentent une toxicité sévère (foie, rein, nerf auditif, etc.), et des réactions anaphylactiques imprévisibles se produisent fréquemment.

Plus grave encore, les effets secondaires occultes entraînant l'inhibition progressive des systèmes de défense du corps et le déséquilibre de la flore intestinale ouvrent la porte aux candidoses, aux viroses, et aux pathologies qui y sont directement et indirectement liées.

  • Les huiles essentielles, utilisées selon des normes précises, donnent lieu à des "effets secondaires bénéfiques" à l'ensemble de l'organisme, et la flore symbiotique, habituée depuis des milliers d'années à vivre avec les molécules aromatiques, est respectée.
  • Enfin, le système immunitaire voit son activité modulée dans le sens le plus favorable à la défense et à l'épanouissement de l'organisme.

 

Point 7

  • En pharmacie et en médecine, à juste titre, une distinction est établie entre les produits à usage externe et ceux destinés à être introduits dans l'organisme. Il ne viendrait pas à l'idée d'une personne saine d'esprit d'ingérer de l'eau de javel, du cétavlon, des dérivés mercuriels, de l'alcool à 90°, de l'éther, de l'acide phénique, etc. Tous ces produits sont mis sur le marché avec la spécification de leur emploi à titre d'antiseptique à usage externe
  • En aromathérapie, la voie interne et la voie cutanée sont, en permanence, conjointement utilisées pour assurer le maximum d'efficacité aux traitements. La quasi inexistence d'inconvénients dans des conditions normales d'utilisation montre que les molécules aromatiques (d'origine naturelle) sont, dans l'immense majorité des cas, parfaitement bien acceptées par l'organisme."

 

Cet extrait montre combien ces écrits étaient précurseurs en 1990, et toujours d’actualité à ce jour, et ceci même si la recherche pharmaceutique tend à diversifier le nombre de molécules présentes dans un antibiotique donné. 

On pourrait résumer l'ensemble des points de la façon suivante :

  • Les bactéries pathogènes ont beaucoup plus de difficulté, pour ne pas dire une quasi-impossibilité, à développer des accoutumances, et donc des résistances, en présence de molécules d'huiles essentielle naturelles et diversifiées.
  • De par leur nature végétale, les huiles essentielles n’engendrent pas d’effets secondaires indésirables (pour des dosages et utilisations adéquats, en particlier en cas d'allergènes, etc...).
  • De surcroît, les propriétés immuno-modulantes des huiles essentielles soutiennent positivement le système immunitaire.

 

Il n’est pas question dans cet article (ni dans mon esprit) d’opposer antibiotiques de synthèse et huiles essentielles, mais plutôt de combiner les deux dans le cadre d’une « médecine intégrative ».

Certaines bactéries ne pourront pas être éradiquées avec les seules huiles essentielles et inversement, il arrive qu'il n'existe pas de traitements antibiotiques ciblant des bactéries données alors que certaines huiles essentielles pourront parvenir à un résultat.

Cependant, et bien que l’antibiorésistance soit un phénomène très faiblement présent en cas de d’administration d’huiles essentielles, il est arrivé que certaines études in vivo aient mis en évidence que des bactéries, éradiquées par l’administration d’une seule huile essentielle, puissent devenir résistantes à cette même huile en cas de retour de l’infection. Le terrain de la personne en est principalement la cause, mais il est important dans ces cas-là de faire des synergies entre plusieurs huiles essentielles (par exemple à base de molécules principales de géraniol, linalol, menthadiénols, menthol, caravacrol, cinnamaldéhyde, citrals, …) afin d’empêcher la bactérie de commencer à « s’habituer » à une huile unique, et donc de devenir résistante.

 

Finalement, en conclusion on pourrait reprendre à notre tour l’adage, rappelé par le Dr Eric Lorrain dans son « Grand manuel de la phytothérapie » :   à efficacité égale, préférer les plantes. 

 

8) Quelles huiles essentielles pour combattre l’antibiorésistance ?

La question est complexe car, si de nombreuses expériences in vitro ont donné de très bon résultats avec des huiles essentielles, les essais in vivo sont peu nombreux et dépendent des bactéries, comme pour les antibiotiques. En revanche, certains ouvrages relatent les résultats très positifs obtenus par des aromathérapeutes avec leurs consultants, même si ces conseils n'ont pas fait l'objet d'expériences en double aveugle et des groupes placebo.

Cet article n’a pas pour but de proposer un cours sur les différentes infections, les bactéries qui en sont responsables, les mécanismes d’action, les huiles essentielles pouvant les combattre. L’idée est simplement de donner un aperçu des possibilités, reposant sur de très nombreux essais en laboratoire.

 

Si l’on reprend l'exemple du Staphylococcus aureus, une des bactéries à Gram+ les plus dangereuses et déjà étudié dans un autre article, des essais in vitro ont clairement démontré la destruction ces types de bactérie à l’aide des molécules majoritaires des huiles essentielles suivantes :

 

  • du carvacrol de l’origan compact (Origanum compactum carvacroliferum)
  • du carvacrol d’une verveine (Lippia origanoides)
  • du thymol du thym vulgaire (Thymus vulgaris thymoliferum
  • du géraniol, permettant de diminuer la CMI des antibiotiques (CMI = Concentration Minimale Inhibitrice =  la plus faible concentration d'antibiotique qui inhibe la croissance bactérienne)
  • du terpinéol-4 de l’arbre à thé (Melaleuca alternifolia)
  • des menthols de la menthe poivrée et de la menthe des champs (Mentha x piperita, Mentha arvensis L.)
  • des citrals de la backhousie citronnée (Backhousia citriodora)
  • de la carvone de la menthe douce (Mentha spicata)

Ce sera tout la compétence du praticien aromathérapeute de conseiller des synergies pouvant s'adapter à chaque cas de figure.

Un article spécifique sera dédié aux huiles essentielles bactéricides.

© Guy Berlin - Aromatologue


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